MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité


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mai 2013

Méditation du mois

LA QUESTION N’EST PAS DE SAVOIR SI LA «VIE A UN SENS»,
MAIS POURRAIS-JE DONNER UN SENS A MA PROPRE VIE.


Mèneriez-vous une quête fiévreuse, à la recherche de la paix intérieure, de la félicité, de la sagacité ? Il s’agit de l’étape où l’on décide d’affronter l’insatisfaction. On cherche une réponse. On se tourne vers la philosophie, la psychologie et on se renseigne sur les divers états de conscience. On entend parler de méditation et du bouddhisme ou du Zen.

Vous souvenez-vous des recettes de bonheur qui vous ont été données par vos parents, vos éducateurs et la quasi totalité de la société dans laquelle vous viviez, quand vous étiez enfant ?
Faire de bonnes études, avoir une bonne profession, épouser une personne de qualité, etc.…
Ces recettes de marchent pas, sinon vous ne seriez pas ici, posant vos questions.
Elles ne marchent pas parce qu’elles sont fondées sur une perspective fausse de la réalité, perspective que je vous suggère de remettre en question.

Un rappel des recettes du bonheur : S’imaginer qu’on serait plus heureux si l’on possédait davantage de bien matériels, rêver d’une maison agrémentée d’un joli jardin ou d’argent pour pouvoir satisfaire ses moindres envies. Or rien ne parvient à nous contenter, à nous apporter ce bonheur durable qui nous échappe constamment.
La recherche du plaisir des sens, qu’elle s’exprime par le fait de collectionner des œuvres d’art, la prise de drogues ou les vacances organisées dans de merveilleux endroits, ne semble procurer aucun effet. Cela n’empêche pas de tomber malade, de vieillir et de se rapprocher de la mort.
Certains espèrent découvrir le bonheur dans les relations amoureuses. Cependant, il est extrêmement difficile de rencontrer la bonne personne ou d’être la bonne personne, qui aime sans compter et accepte tout. Même si une telle rencontre se produit, on se rend vite compte que le partenaire ne peut répondre à tous ses besoins, ses souhaits et ses espoirs. Un emploi intéressant ou bien rémunéré peut certes apporter un sens à sa vie ou un sentiment de sécurité, mais cela n’est valable que durant une période limitée de la vie.

Toutes ces choses n’apportent qu’un bonheur éphémère. Rien de durable. Il survient sans cesse des événements qui ébranlent notre monde de rêve. On a l’impression qu’il manque quelque chose.

Vous avez certainement remarqué que l’on ne peut jamais fuir quoi que ce soit. Tôt ou tard, les choses qu’on évite et auxquelles on essaie d’échapper, de se dissimuler, nous rattrapent, surtout si elles ont un rapport avec des habitudes et des peurs anciennes. Le sentiment illusoire qui prévaut est que si ça ne va pas ici, il n’y a qu’à aller ailleurs… où ça sera différent.
Si ce travail n’est pas bien, changeons de travail. Si cette épouse ne nous convient plus, changeons de femme. Si nous en avons assez de cette ville, changeons de ville, etc.… L’idée sous-jacente est que la cause de nos ennuis se trouve en dehors de nous, dans un lieu donné, chez les autres, à cause des circonstances. Changeons le lieu, changeons les circonstances et tout rentrera dans l’ordre. Nous commencerons une vie nouvelle.

Le problème, avec ce genre de raisonnement, c’est qu’il ne tient pas compte du fait que nous promenons avec nous notre tête et notre cœur et ce que d’aucuns nomment notre karma.

Nous ne pouvons échapper à nous-mêmes en dépit de tous nos efforts. Et quel motif sérieux aurions-nous de croire que ça serait mieux ailleurs ? Tôt ou tard, les mêmes problèmes surgiront. En fait, ils sont issus, pour une grande part, de notre manière de voir, de penser et de nous comporter. Très souvent, notre vie cesse de fonctionner, parce que nous cessons d’y travailler, parce que nous ne voulons pas être responsables des choses telles qu’elles sont, et que nous ne voulons pas travailler sur nos problèmes.
Nous ne comprenons pas qu’il soit possible d’atteindre une certaine clarté de vue, une compréhension, une transformation en plein milieu de qui est, ici et maintenant, quelle que soit la problématique.
Mais il est plus facile et moins menaçant pour notre moi de projeter nos problèmes sur les autres et sur notre environnement.

Il est tellement plus simple de critiquer, de croire que nous avons besoin d’un changement extérieur, de fuir devant les forces qui nous tirent en arrière, qui nous empêchent de nous développer, de trouver le bonheur. Nous pouvons même aller jusqu’à nous culpabiliser pour tout ce qui arrive, et dans une fuite ultime devant nos responsabilités, disparaître en nous disant que nous avons tout raté, que nous sommes irrémédiablement fichus. Dans les deux cas de figure, nous croyons que nous ne pouvons plus changer et que pour épargner à notre entourage une souffrance accrue il ne nous reste plus qu’à nous éclipser.
Quand on regarde autour de soi, on découvre l’étendue des ravages provoqués par cette façon de penser. On ne voit que des ruptures, dans les couples et les familles, des vagabonds déracinés qui errent de lieu en lieu, d’un travail à l’autre, d’une relation à une autre, avec l’espoir désespéré de rencontrer la personne, le travail, l’endroit etc.… qui arrangeront la situation. Certaines personnes, se sentant tellement seules, incapables d’être aimées, ont abandonné tout espoir de bonheur et ne cherchent même plus la paix intérieure par quelque moyen que ce soit.

Peu importe que nous utilisions la drogue ou la méditation, l’alcool ou le Club Med, le divorce ou l’abandon, nous ne réussirons pas à nous transformer avant d’avoir fait face aux difficultés présentes, avant de les avoir assumées avec pleine conscience en laissant les aspérités de la situation arrondir les angles. En d’autres termes, nous devons accepter que la vie même soit notre maître.
Voilà donc le chemin sur lequel nous nous trouvons, ici et maintenant. Ici, c’est vraiment ma place, ma relation, mon dilemme, mon travail. Le défi de la pleine conscience est de travailler avec les circonstances auxquelles on se trouve confronté, peu importe combien ça semble désagréable, décourageant, sans fin et bloqué, et de s’assurer que l’on a tout fait pour se transformer avant de décider d’arrêter les frais et de voir ailleurs. C’est ici que le véritable travail commence.

Personnellement quand je crois que ma pratique est monotone et nulle, et que mon environnement n’est pas bon, je pense tout naturellement que si je vivais dans une grotte dans l’Himalaya, ou dans un monastère en Asie, ou encore sur une plage tropicale, les choses iraient mieux et ma méditation serait plus concentrée…
Mais peut-être qu’au bout d’une demi-heure dans ma grotte, je me sentirai seul, la lumière me manquera ou de l’eau coulera goutte à goutte du plafond ! Sur la plage, il fera peut-être froid et pluvieux ; au monastère, je n’aimerai peut-être pas le maître, ni la nourriture, ni la chambre ! Il y aura toujours quelque chose qui me déplaira.
Alors, pourquoi ne pas lâcher prise et admettre que je suis chez moi n’importe où ?

A ce moment-là, je serai en contact avec le centre de moi-même et j’inviterai la pleine conscience à y pénétrer et à prendre soin de moi.
C’est seulement lorsque nous aurons compris cela, que la grotte, le monastère, la plage, ou mes enfants, mes amis, mon boulot, me livreront leurs vraies richesses. Il y a des personnes qui nous parlent et que nous n’écoutons pas ; il y a des personnes qui nous blessent sans laisser de cicatrices ; mais il y a des personnes qui simplement apparaissent et nous marquent pour toujours. Il en ira de même pour les autres moments et les autres lieux.

Rappelons-nous de la prière de la sérénité qui dit : je demande la grâce d’accepter avec sérénité les choses qui ne peuvent être changées, le courage de changer les choses qui devraient l’être, et la sagesse de distinguer les deux.
Mais où trouvons-nous cette grâce, ce courage, et cette sagesse ? D’une certaine manière, nous avons déjà toutes ces qualités.
Notre tâche est de les réaliser, les rendre réelles, et la manière de faire n’est rien d’autre que la pleine conscience à chaque moment.

Examinons cette pleine conscience de près. Cette pleine conscience est une manifestation de notre conscience collective.
Nous sommes," tous", où nous devons être, étant donné nos choix passés et notre libre arbitre actuel.
Vous avez certainement lu, ou entendu parler de la pratique de la pleine conscience ou de la psychologie bouddhique, et vous avez le désir de cultiver l'art de la guérison et de la transformation. Cela s'est peut-être passé il y a quelque temps. Maintenant les conditions sont mûres pour que je vous offre cet enseignement et que vous vous y impliquiez.
La participation de chacun d'entre nous dépend de nos actions dans le passé. Pourquoi les autres n’adhèrent-ils pas à cet enseignement ? Parce qu'ils ne partagent pas le même intérêt. Mais quelque chose a fait que nous en sommes là aujourd'hui. Cela a été enregistré dans notre conscience collective et individuelle. C'est la loi des affinités ou de la participation. Chaque acte, chaque mot et chaque pensée dans notre vie quotidienne a le pouvoir de donner un fruit.
Quand nos actions du corps, de la parole et de l'esprit ont le temps de mûrir, la conscience mûrit et produit un nouveau niveau d'existence.
Les graines qui sont en nous, nous conduisent à partager la vie de ceux qui sont comme nous - que cette vie soit saine ou malsaine. La transformation est toutefois possible. Dans notre introspection, nous découvrons qu'il y a un chemin que nous pouvons prendre et nous cherchons à pratiquer avec d'autres personnes qui souhaitent comme nous vivre de manière plus consciente.
Puis nous découvrons que nous partageons le même karma, le karma de pratiquer la guérison et la transformation. Qu'en pensez-vous ?


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