MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité


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Comprendre le bouddhisme

Bouddhisme




L’ENSEIGNEMENT
DU BOUDDHA :
Le Dharma
Quelques citations...


Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire
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Bouddha signifie Éveillé. Le Bouddha Sakyamouni est un personnage historique, ayant vécu au V° siècle avant l'ère chrétienne. Prince héritier d'un petit royaume indien, marié, père d'un enfant, il se détourne de cette vie mondaine pour devenir moine errant. Après une pratique méditative intense, il atteint l'Éveil et décide de se consacrer à l'enseignement de la vérité libératrice qu'il a découverte, ce qu'il fait jusqu'à sa mort, à 84 ans.
Son enseignement a été transmis jusqu'à nos jours, par des lignées de disciples qui en ont réalisé le sens.

Son enseignement : Compassion et sagesse, sagesse et compassion, voici le leitmotiv qui revient dans tous les écrits bouddhiques. Tels est la véritable dimension de la voie spirituelle que transmit le Bouddha, il y a vingt cinq siècles.


Le Bouddha n’était pas un dieu. Il était un être humain comme vous et moi et il souffrait comme nous tous. Pendant 45 ans, le Bouddha n’a cessé de répéter : « Je n’ai enseigné qu’une chose : la souffrance et la transformation de la souffrance.» Dès lors qu’on reconnaît sa propre souffrance, le Bouddha, (c’est à dire le Bouddha en nous-mêmes) la regardera, en découvrira les causes et prescrira un moyen d’action pour la transformer en paix, joie et libération. La souffrance est le moyen dont le Bouddha s’est servi pour se libérer, et c’est aussi le moyen par lequel nous pouvons nous libérer.


POUR COMPRENDRE...
La conception de la vie et du monde selon le bouddhisme



Que nous devions, toi et moi, voyager et peiner au cours de ce long périple, provient de notre incapacité à découvrir, pénétrer quatre vérités. Quelles sont-elles ?
Bouddha

Son message est condensé dans les "Quatre Nobles Vérités"

la vie est souffrance
la cause de la souffrance est l’attachement
la souffrance cesse quand l’attachement cesse
il existe une méthode pour que la souffrance cesse


Les 4 nobles vérités, Bouddha en parle comme une invitation, à ses contemporains et aussi à nous mêmes, à regarder nos vies plus finement qu’on ne le fait.
Par exemple, la première noble vérité, quand le Bouddha dit que la vie est souffrance*.
Quand j’ai entendu cela pour la première fois, je me suis demandé ce que cela voulait dire. Et puis, à bien regarder, j’ai vu qu’effectivement, toute situation, si agréable soit-elle, débouchait à un moment sur la fin. Et donc, il y avait un manque, une frustration.
Ou alors certaines situations m’arrivaient que je n’avais pas souhaitées. Et j’ai vu, que ce soit une avidité ou une aversion, que ces deux aspects amenaient de la souffrance. Donc, la vie est souffrance, oui, il faut la vérifier.

*Dans le contexte bouddhiste, le mot "souffrance" fait référence à l'insatisfaction implicite liée à toute existence et pas seulement au contraire du mot "bonheur".


Les "Quatre Nobles Vérités"

1 - la vérité de la souffrance : L'existence en ce monde est marquée par une profonde insatisfaction, par la souffrance physique et morale, par la peur des circonstances indésirables, par l'incapacité à obtenir le bonheur durable auquel on aspire. C'est le constat de la condition qui touche, peu ou prou, chaque être humain.
2 - la vérité de l'origine de la souffrance : Cette insatisfaction fondamentale est nourrie par une vision tronquée que l'on a de soi-même et du monde ; les attachements que l'on crée pour ce qui est changeant par nature ; la lutte agressive que l'on mène contre ce qui nous dérange ; L’importance démesurée que l'on accorde à soi-même ; La jalousie, l'envie. Toutes ces attitudes nous retiennent dans une situation douloureuse, apparemment sans issue.
3 - la vérité de la cessation de la souffrance : Mais il existe une possibilité de dissiper ces souffrances, d'en détruire les causes et de s'en libérer. Surgit alors un état de lucidité, de paix et de plénitude parfaites - et non pas le néant comme on le croit parfois en Occident. Cette nature libre de toute souffrance est présente en chacun, homme ou femme. Il est dit qu'ils possèdent, à l'égal de tous les êtres, la "nature de Bouddha".
4 - la vérité du chemin de la cessation de la souffrance : C’est la voie du milieu, à l'écart de tous les comportements extrêmes qui permet de trouver la liberté intérieure. Elle comporte un très large éventail de conseils et de pratiques qui s'inscrivent tous dans la triade fondamentale de l'éthique, de la méditation et de la sagesse.

Dans cette voie, l'individu est constamment renvoyé à sa propre responsabilité, à partir de la connaissance des principes enseignés par le Bouddha. L'éthique est étrangère à des notions d'interdits ou de commandements et elle doit être considérée à la lumière de la sagesse qui accompagne le développement spirituel.
A cette conduite éthique s'ajoutent les pratiques de méditation, le cœur de la tradition bouddhique. Celles-ci visent à transformer l'homme en éclairant et pacifiant son esprit, en éliminant peu à peu ses tendances négatives. Ceci amène un équilibre et un bonheur subtil, qui atténuent tout naturellement la convoitise, la haine et l'égoïsme et développent la sagesse lucide et la compassion.
Les pratiques méditatives - c'est à dire l'entraînement systématique physique, mental et spirituel - constituent certainement un apport précieux et original à l'Occident, même non-bouddhique.Ce système de pensée est libre de dogmatisme, les enseignements étant comparés, selon une métaphore bien connue, à une barque permettant de passer d'une rive à l'autre, de la confusion à la lucidité transcendante. Ceci donne au bouddhisme une dimension d'ouverture et de tolérance, et contribue à développer une attitude respectueuse à l'égard des autres traditions religieuses.


Quatrième des Quatre nobles vérités : l'octuple noble sentier.

Les 8 conduites sont représentées par la roue de la Loi, symbole du bouddhisme.

Ces 8 conduites ne sont pas suivies séquentiellement mais simultanément par le disciple. Elles se divisent en 3 parties (sagesse, éthique et méditation) et forment le «triple», une autre expression de la voie bouddhique (ces diverses expressions sont notamment là pour aider à ne pas voir les choses de façon trop rigide ou structurée, et pour donner divers éclairages sur une pratique qui se doit essentiellement d'être une pratique «intégrée»)
Il ne faut pas limiter l'acception de "juste" au sens d'équitable, mais au sens de précis, de mesuré et n'engendrant pas d'effets négatifs. Juste, c'est aussi "nécessaire et suffisant", efficace. Juste, c'est encore "ni trop, ni trop peu" où on retrouve le juste milieu, c'est-à-dire la voie du milieu.

«Prajnâ» : la sagesse, la connaissance

  • La compréhension juste : Il s'agit de la compréhension ou vision juste, dans toutes leurs implications des quatre nobles vérités.
  • La pensée juste : ou émotion juste, dénuée de haine, d'avidité et d'ignorance.


«Shîla» : l'éthique, la moralité, la discipline

  • La parole juste : ne pas mentir, ne pas semer la discorde par ses paroles, ne pas parler abusivement, ne pas bavarder oisivement.
  • L’action juste : respect des 5 préceptes. 1) S’abstenir de tuer et de nuire à toute créature, y compris les animaux, insectes… - 2) S’abstenir de voler et de prendre ce qui n’est pas donné. Respecter la propriété d’autrui – 3) S’abstenir de comportements sexuels nuisibles et de tromperie – 4) S’abstenir de critiques, mensonges, commérages, paroles futiles. Ne prononcer que des paroles vraies, utiles, bienveillantes et agréables à entendre – 5) S’abstenir de consommer de l’alcool et des stupéfiants qui peuvent entraîner une perte de vigilance et causer du tort. La vigilance s’acquiert par la méditation.
  • Les moyens d'existence justes : De tous temps, le bouddhisme s'est illustré dans une longue tradition non violente, proscrivant toute activité commerciale reposant sur l'asservissement ou la destruction.


«Samâdhi» : la méditation, la discipline mentale

  • L'effort juste : surmonter ce qui est défavorable et entreprendre ce qui est favorable. C'est l'idée d'un certain travail à accomplir sur soi pour mettre en œuvre les 7 autres voies.
  • L'attention juste : C’est la pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi, de son corps, de ses émotions, de ses pensées, des autres, de la réalité.
  • La concentration juste : C’est l’établissement de l'être dans l'éveil et c’est la sortie de l’enchaînement des causes et des effets.






Puissè-je ne jamais m’écarter du chemin octuple, et toujours cultiver les six paramitas !



Paramita : désigne dans le bouddhisme la pratique d'une vertu qui, menée vers sa perfection, permet d’accéder à l’éveil, c’est-à-dire au nirvana, ou à l’état de bodhisattva, puis de bouddha.
Le pratiquant du grand véhicule (mahayana) essaie de respecter et de développer les 6 perfections ou paramitas. Il s’agit de vertus qui permettent de développer une vie spirituelle axée sur les autres, et qui amènent à une progression certaine vers l’éveil par l’acquisition de mérite et de sagesse.
Les 6 paramitas : La générosité, L’éthique, La patience, L’effort enthousiaste, La concentration, La sagesse






Les différentes formes du bouddhisme



La diversité des écoles et des courants présents dans le bouddhisme, est le reflet de l'enseignement du Bouddha, adaptés à la mentalité et à la situation de chacun.
Il existe trois grandes écoles ou "
Véhicules" :

- La voie des Anciens ou Théravada met un accent particulier sur la conduite éthique - en privilégiant la vie monastique - et la méditation. Son objectif est d'atteindre la libération, le nirvana. Cette tradition est répandue en Asie du Sud-est : Sri Lanka, Thaïlande, Birmanie, Cambodge, Laos, Vietnam.
- le grand Véhicule ou Mahayana intègre le Théravada en insistant sur la motivation altruiste, l'esprit d'amour et de compassion envers autrui. C'est la voie du Bodhisattva, celui qui développe sa pratique spirituelle pour le bien et le salut de tous les êtres. Ces enseignements ont été transmis depuis l'Inde (où ils ont complètement disparu lors des invasions musulmanes) jusqu'en Chine, en Corée, au Japon, au Vietnam et au Tibet, et plus récemment, en Europe, et aux Etats-Unis.
- le Véhicule tantrique ou Vajrayana s'appuie sur le Mahayana en utilisant de très nombreux exercices spirituels. C'est la voie ésotérique du bouddhisme. Il s'est développé en Inde, au Tibet et au Japon. Au Tibet même, existent quatre écoles, dont les styles diffèrent, mais dont la doctrine est une.





Précision concernant le "bouddhisme tibétain"




Par commodité, nous nous sommes habitué à parler de "bouddhisme tibétain" pour désigner un type de pratique et un environnement culturel caractérisé. Il est cependant utile de revoir ce que recouvre ce concept. Il n'existe pas, à proprement parler, de "bouddhisme tibétain ".
L'école Karma Kagyupa, celle du yogi et poète Milarépa se caractérise par l'importance qu'elle donne dès le début, à la pratique méditative, à la différence, par exemple, de l'école Gélougpa - à laquelle appartient le Dalaï Lama - qui met l'accent sur les études philosophiques préliminaires.
D'un point de vue historique, venant de l'Inde, le bouddhisme a pénétré au Tibet à partir du VIIIe siècle et y était totalement enraciné lorsque, au XIIe siècle, il disparu définitivement du territoire indien. Le Pays des Neiges s'est donc trouvé dépositaire d'un vaste ensemble d'enseignements philosophiques et de techniques de méditation couvrant la totalité de la pensée bouddhique.
Le bouddhisme est dépourvu de cosmologie propre, de lien avec une structure sociale, ou de type particulier de civilisation. Il met simplement l'accent sur une sagesse, une morale et des techniques méditatives qui permettent la libération complète de la souffrance. Comme le christianisme, il s'est révélé potentiellement adaptable à toutes sortes de sociétés et de peuples et donne la même importance à l'ordre monastique.





QUESTIONS FREQUENTES



Le Bouddhisme est-il pessimiste ? S'il part du fait que l'existence ordinaire ne nous satisfait pas pleinement et qu'elle est souvent douloureuse, c'est pour montrer que l'on peut y échapper et atteindre la libération et la plénitude.

Le Bouddhisme est-il une religion ou une philosophie ? Tout dépend du sens des mots. S'il n'est pas une religion monothéiste comme le Judaïsme, le Christianisme ou l'Islam, il "relie" les hommes à un principe transcendant et absolu, de même qu'il "relie" les hommes entre eux.Cependant, vu sa démarche largement centrée sur la connaissance objective, on peut aussi lui donner le nom de philosophie qui signifie en grec, amour de la sagesse.

Le Bouddhisme est-il nihiliste, ses vues sont-elles seulement négatives ? Nous avons déjà vu que le nirvana n'est pas le néant mais l'ultime vérité. Lorsque le Bouddha déclare que le moi est illusoire, c'est parce que nos vues égocentriques, sources de conflits et de douleurs, nous empêchent de percevoir la réalité et donc doivent être abandonnées. Il ne s'agit en aucun cas d'un rejet, mais d'une émancipation vers la liberté.

La méditation est-elle un refus de la vie ? C'est au contraire le moyen de percevoir toutes les facettes de notre personnalité et de nous rendre plus attentif aux interactions entre soi et les autres.

Croire au karma rend fataliste ? En réalité, le karma désigne la loi de la causalité. On récolte ce que l'on a semé. Prendre conscience de ce fait, nous engage à plus de responsabilité et de vigilance envers nos actions.

Quelle est la différence entre les lamas et les moines ?
Lama est le titre donné à ceux qui sont désignés, du fait de leurs qualités spirituelles, pour être des enseignants. Ils peuvent être moines ou laïcs. Les moines prennent des vœux de discipline éthique, voisins de ceux des moines catholiques.

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