MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité


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Technique de méditation

Méditation

Le terme "méditation" signifie développer la capacité, l'habitude d'appliquer son esprit, sans distraction, sur un sujet ou un objet quel qu'il soit. (C'est la découverte de la paix intérieure)
La méditation est bénéfique maintenant, comme pour l'avenir, dans le sens où elle permet de dissiper grandement la souffrance. Ce que je peux souhaiter, c'est que tout le monde puisse recevoir un tel bénéfice, que tout le monde puisse comprendre l'enseignement du Bouddha et que, ceux qui le souhaitent, s'efforcent de le pratiquer un petit peu.
Moi-même, j'ai une compréhension limitée de l'enseignement du Bouddha.
J'ai aussi une modeste expérience de la méditation, mais tout cela m'a fait voir que les bénéfices que l'on peut en recevoir sont .............
"extrêmement grands".






SI VOUS NE PRENEZ PAS DU TEMPS POUR VOUS,

QUI LE FERA A VOTRE PLACE ?


L’approfondissement de la compréhension de la technique de méditation et les
consignes concernant la position de l’esprit dans cette méthode.

La position de l’esprit c’est le plus fondamental qui soit, qui est de voir ce qui est, comme c’est et non pas comme nous le faisons d’habitude – ou nous voyons le monde, intérieur ou extérieur, comme nous avons été conditionnés à le voir, comme on nous a appris qu’il fallait le voir, comme nous le craignons ou comme nous le désirons. C’est à dire que nous sommes déformés et que nous ne voyons pas les choses comme elles sont parce que nous sommes sous l’influence de facteurs qui altèrent notre lucidité, qui déforme notre sagesse naturelle, qui sont de l’ordre de l’ignorance ou de l’erreur.
Ca c’est la première catégorie de facteurs qui nous enferme dans notre misère quotidienne.

La deuxième série de facteurs et ceux qui tiennent aux désirs – nous souhaitons que les choses soient d’une certaine façon – nous soupirons après, nous voyons donc ce que nous souhaitons voir et nous détournons la vue de ce qui nous gêne. Nous sommes attachés à une certaine façon de voir les choses. Donc tous ces facteurs de désir et d’attachement nous entretiennent dans une vision qui nous rend les choses plus agréables.

Et la troisième catégorie de déformation consiste en nos répulsions, et en l’attachement que nous pouvons avoir – négatif cette fois – à tout ce que nous n’aimons pas, tout ce que nous craignons, ou tout ce que nous détestons. Nous avons donc une vision qui est partielle, fausse et qui fait que nous ne voyons pas la chose telle qu’elle est mais tel que nous sommes conditionnés à la voir comme dangereuse, mauvaise, désagréable… Il est bien évident que tant que notre vision colorée par ces attachements passionnels positifs ou négatifs, nous ne voyons pas les choses comme elles sont.
Or c’est ce que la pratique méditative va nous faire expérimenter, et nous allons le vérifier des millions de fois…

J’aime, je n’aime pas.. Je prends position pour ou je prends position contre – de façon évidente et grossière ou légère subtile ou détournée, dans les deux cas nous nous en apercevrons facilement. Et derrière ces deux catégories de prise de position pour ou contre, il y a à l’œuvre des facteurs plus cachés qui sont tous les jugements à priori qui fonctionnent en nous d’une façon automatique et dont nous n’avons absolument pas conscience, parce qu’ils nous sont tellement familiers, ils sont tellement anciens et fondamentaux que nous n’avons même pas idée que les choses puissent être autrement. Et la pratique va nous permettre petit à petit, avec difficulté, de nous rendre compte de ces lunettes colorées qui déforment notre vision des choses.

Nous sommes tous porteurs de ce genre de principe qui sont à la base même de notre existence. Tout ça remonte aussi loin que notre naissance, et même avant, disent les orientaux, et puis il y a la langue que nous parlons : Nous n’avons pas conscience, mais nous sommes «français» notre vision du monde est déterminée par la langue française et la civilisation française évidemment. Quand je dis «ma» montre- le possessif est quelque chose d’extrêmement fort – mais on dit aussi ma femme ou mon mari.. mes enfants, et nous en parlons comme d’une chose que nous possédons - en sanscrit on dit : je suis le père de ces enfants ou cette femme est pour moi une femme ou je suis pour cette femme un mari. C’est complètement différent ! La langue met l’accent sur la relation – qui est une relation parent, enfant.. Donc on a à l’égard de cette autre personne le devoir d’un mari, d’un parent… La langue ne dit pas que nous sommes le possesseur de cette personne.
Rien que le fait de pratiquer une certaine langue fait que nous n’avons pas les mêmes relations. Ceci à titre d’exemple…et on pourrait en trouver une foule.





Mais tout ça,
on va le voir dans la pratique méditative



Pourquoi ? Parce que la sagesse est déjà présente en nous – elle est recouverte par des voiles, mais elle est là et le tout petit peu qui est suffisant va nous rendre capable de constater que ce qui est en train de se passer dans notre mental, c’est : j’aime ou je n’aime pas ou je porte un jugement. On va voir qu’il s’agit d’un phénomène conditionné par le passé, par l’histoire, parce que l’on a été et nous le voyons donc, comme ça..

Nous sommes en train de méditer – en principe nous devrions être attentifs à notre sensation corporelle ou à notre respiration et puis tout d’un coup nous sommes en train de penser qu’il faudrait quand même que nous prenions une décision pour savoir si nous allons passer nos vacances aux Baléares ou en Tunisie, si nous allons prendre un billet dans l’agence de voyage n° 1 ou n° 2 parce que les conditions sont peut être meilleures ! Et ça y est, nous sommes partis pour nos vacances…Et nous allons peut être passer une bonne partie de notre séance à faire des plans pour nos prochaines vacances. Puis tout d’un coup, nous allons nous apercevoir que nous avons dérapé, que nous sommes en train de nous promener aux Baléares. Il n’y a pas besoin d’être agrégé pour se rendre compte, d’imaginer des vacances – nous sommes donc le jouet de nos désirs – situation humaine banale – et il en est ainsi tout le temps.

On peut prendre un exemple de sens inverse : Nous sommes sur le coussin et nous sommes en train de repasser pour la énième fois, l’engueulade que nous avons eu avec un collègue au bureau – où il s’est montré fort désagréable et injuste à notre égard et en public et que ce salaud là, nous allons lui garder un chien de notre chienne… Puis tout d’un coup nous prenons conscience de ce qui nous arrive et nous nous rendons compte que nous sommes le jouet de notre colère et peut être même de notre haine à l’égard de ce collègue désagréable. etc.… Toutes les situations humaines peuvent y passer. Mais dans tous les cas, nous avons été le jouet de notre colère, comme tout à l’heure le jouet de notre désir de vacances. Et nous avons été emportés, sans nous en rendre compte. Mais à partir du moment ou nous nous rendons compte de nos dérapages, nous pouvons revenir à la sensation du corps assis sur le coussin. C’est le schéma fondamental de la libération. Et petit à petit nous apprenons à voir et à abandonner tous les attachements positifs ou négatifs et toutes les erreurs que nous promenons avec nous.









LIBERONS-NOUS !
Déposons le fardeau
3 Conseils...


Premier conseil : Nous sommes toujours en train de porter sur les épaules un «sac» plus ou moins lourd : tu dois.. Il faut que.. Si tu fais pas comme ça c’est pas bien… Nous avons tous entendu ça, des milliers de fois, en famille et à l’école.. Bon et bien écoutez, ça suffit ! Déposons un peu le fardeau, faisons-nous un peu confiance ou plus exactement - pas confiance à moi – à mon petit moi- faisons confiance à la sagesse qui est en nous, avec laquelle nous n’avons pas suffisamment eu de bons rapports jusqu’ici, mais qui ne nous en veut pas pour autant, et qui fera son boulot si nous ne lui cassons pas les pieds. Ne nous compliquons pas la vie – simplifions-nous la vie -

Le deuxième conseil dit : Quelque soit le phénomène que nous considérons ou constatons, regardons le à partir de ce principe : Je ne suis pas ceci – ceci n’est pas à moi – ceci n’est pas mon moi. Quelque soit le phénomène que nous constatons : Je fais des projets pour aller passer des vacances aux Baléares, je me répète pour l’énième fois mon engueulade avec mon collègue de bureau, je me répète d’une façon beaucoup plus agréable ma dernière séance amoureuse, je suis en train de tirer des plans pour augmenter le rendement des bénéfices de ma petite entreprise, je suis en train d’améliorer mon argumentation pour la dissertation philosophique que je dois présenter demain etc.… etc.… Tout ça et tout ce que nous pouvons imaginer – qu’est ce que c’est que tout ça– Ce sont des phénomènes mentaux : il y a du désir, de la colère, du sexe, de l’orgueil, de l’intelligence rationnelle. Des souvenirs, des projets, des machins nombreux, mais tout ça, ce sont des phénomènes mentaux qui trouvent leur racine dans de l’ignorance, du désir et de la répulsion.
Je ne suis pas ces phénomènes : Quand j’étais nourrisson je n’avais pas ces phénomènes là, dans vingt ans je n’aurai sûrement pas les mêmes – donc je ne suis pas ces phénomènes. Ca c’est un moment historique, dans une évolution, dans un changement permanent qui commence à l’état de nourrisson et qui finit comme un cadavre – ce sont des phénomènes impermanents, passagers, changeants, conditionnés – Je ne suis pas un phénomène impermanent, changeant, conditionné, plus ou moins stupide d’ailleurs -
Ceci n’est pas à moi : Ce phénomène n’est pas à moi – ce n’est pas ma propriété – ce n’est pas quelque chose que je possède et qui donc me possède – car si j’ai des biens, du fric, des propriétés, je suis possédé par mon fric, je suis possédé par mes propriétés et elle me possède dans tous les sens, elle m’empoisonne la vie – donc je ne suis pas mes possessions.

Et le troisième conseil : ça n’est pas mon moi : je dis MOI, MOI le centre du monde, la réalité que je suis… Moi, je suis ces phénomènes là ! Et bien Zut ! Alors.. Quelle catastrophe ! Moi, mais si j’étais ça, ce serait épouvantable, je serais le jouet définitif pour toujours de toutes mes passions, de toutes mes émotions, de toutes mes frustrations, de toutes mes tristesses de tous mes échecs et j’aurai ça sur le dos jusqu’à la fin … Si j’étais vraiment ça il n’y aurait aucune libération – je serais foutu jusqu’à la fin des temps – Pas moyen de s’en sortir, alors la sagesse nous dit : je ne suis pas cela.








TOUT CA C'EST LE MONDE DES PHENOMENES,
le monde de l’activité mentale



Un monde très compliqué, avec des racines très anciennes et un monde qui est régit par la loi de la causalité, par le déterminisme –

Nous sommes conditionnés à être ce que nous sommes – nous sommes obligés de supporter le fait que nous sommes français, que nous parlons français, que nous sommes élevés dans la civilisation française, que nous subissons l’histoire de France, que nous subissons l’histoire de notre famille, de notre éducation, de notre destinée individuelle, tout ça nous le subissons, nous sommes l’esclave de tout ça – C’est ça l’énorme sac que nous portons sur nos épaules – c’est très lourd, fatiguant ! si nous prenons le sac et que nous le posons par terre, tout d’un coup nous nous sentons beaucoup plus «léger». Donc quel que soit le phénomène que nous constatons, dites-vous que nous ne sommes pas ceci, ceci n’est pas à moi, ceci n’est pas mon moi.

Ca nous permet de déposer le fardeau. Entendons-nous, nous allons faire des toutes petites libérations – laisser tomber un tout petit attachement comme ça pendant 30 secondes et puis ça va revenir – évidemment – mais nous savons comment faire – nous voyons, nous abandonnons, ça revient et au bout de quelques millions d’abandons ça va beaucoup mieux et progressivement nous nous dégageons de tout.. – Mais on peut se dire qu’est ce qui va nous rester ? J’espère rien du tout, rien à Moi. Ca ne veut pas dire que les choses vont disparaître. Ce qui va disparaître ce sont les attachements aux choses.

Ce matin il pleuvait, il pleut, nous constatons : il pleut – que ça nous plaise ou que ça ne nous plaise pas ! il pleut, nous ne pouvons pas supprimer la pluie, nous ne pouvons pas non plus supprimer nos états mentaux à moins de nous tirer une balle dans la tête – et encore ça continuera après, alors ce n’est pas une solution – Donc la seule chose à faire est de voir comme c’est : il pleut – Si nous disons, oh ! Il pleut, je n’aime pas la pluie, c’est triste la pluie.. Nous allons nous mettre à pleurer, être triste toute la journée, mais ça c’est de notre faute – tandis que si nous voyons la pluie, comme la pluie, alors à ce moment là ce n’est pas désagréable la pluie – la pluie ce n’est désagréable que si on n’est contre la pluie.


Tout ça pour voir que l’on a des pensées

Nous
sommes pour ?
Nous constatons qu’il y a un préjugé pour.
Nous sommes contre ?
Nous constatons qu’il y a un préjugé contre.
Et nous abandonnons le pour et le contre.

Nous voyons simplement les choses comme elles sont…
...paisiblement.
Et à ce moment là...
nous sommes intérieurement tranquilles et libres des attachements.




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