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La divinité de l'homme

Philosophie

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Où cacher la Divinité de l'homme ?

Les psychotiques à leur recherche du « moi supérieur » créent leur propre réalité. Contacter le Soi Supérieur n’est pas la fin de tous les problèmes, c’est le début d’un nouveau !


Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux
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Voici un vieux conte de l’hindouisme védantique :

Un homme se rend auprès d’un sage illuminé et lui demande, naturellement, quel est le sens de la vie. Le sage lui donne un bref résumé de la vision védantique, à savoir que le monde entier n’est rien que le suprême Brahman ou la Divinité, et que, de plus votre propre conscience, celle qui observe, est une avec le Brahman. Votre Soi lui-même est en identité suprême avec Dieu. Etant donné que le Brahman crée tout, et que votre Soi le plus élevé est un avec le Brahman, il s’ensuit que votre Soi le plus élevé crée tout.

L’homme repart, convaincu d’avoir compris le sens ultime de la vie, à savoir que son propre Soi le plus profond est en fait Dieu et crée toute réalité. Sur le chemin du retour, il décide d’éprouver cette curieuse idée. Droit devant lui, un homme montant un éléphant se dirige sur lui. L’homme se tient au milieu de la route, convaincu que s’il est Dieu, l’éléphant ne peut lui faire de mal. L’homme sur l’éléphant ne cesse de crier : «Ecartez-vous ! Ecartez-vous !»
Mais l’homme ne bouge pas, et se fait proprement aplatir par l’éléphant.
Notre homme retourne en boitant vers le sage auquel il explique qu’étant donné que le Brahman ou Dieu est tout, et que son Soi est un avec Dieu, l’éléphant n’aurait pas dû lui faire du mal. « Oh ! Oui, tout est effectivement Dieu, répond le sage, alors pourquoi n’avez-vous pas écouté Dieu quand il vous a dit de vous écarter ? »


Dans le Bouddhisme, il est dit : On trouve le Bouddha dans les choses les plus simples qui se trouvent sous nos yeux, si on veut bien regarder. Et l'essence de cela, c’est trouver l'équilibre entre ne pas s'accrocher aux choses, et ne pas les rejeter. Et le bouddhisme zen dit aussi : si tu rencontres le Bouddha, tue le !

Et si on ignore tout cela, tôt ou tard, nous allons nous faire aplatir par un éléphant d’une sorte ou d’une autre. Nous allons tomber malade, perdre notre emploi ou connaître l’échec dans nos relations. Un éléphant d’une sorte ou d’une autre va nous écraser, et nous allons nous sentir épouvantablement coupable parce que si nous étions réellement en contact avec notre véritable Moi, l’éléphant n’aurait pas pu nous blesser.

Le Bodhisattva pleure tous les jours ; ses larmes tachent le tissu même du cosmos dans toutes les directions.
Plus on est en contact avec le Soi supérieur, moins on se soucie du monde. Ce Soi Superman ne se fait jamais de souci ! Et inversement si nous nous soucions seulement de la pauvreté, de l’injustice ou de l’angoisse du monde, cela montre que nous n’avons pas trouvé le vrai Soi.
La forme est la vacuité, la vacuité est la forme. Le Brahman est le monde. Contacter enfin le Brahman, c’est finalement toucher le monde. Si nous entrons réellement en contact avec notre Moi Supérieur, l’une des premières choses que nous allons vouloir faire, c’est nourrir l’éléphant, pas l’ignorer.

Le moi n’est jamais né et ne mourra jamais. Il n’est jamais entré dans un flot temporel. Cette vaste liberté est le grand « non né » dont le Bouddha disait : il y a un non né, non causé, non créé, non formé. S’il n’y avait pas ce non né, non causé, non créé, non formé, il n’y aurait aucune libération du né, du causé, du créé, du formé. Reposer dans cette immensité de liberté, c’est reposer dans ce grand non né, cette vaste vacuité.
Et parce qu’il est non né, il est non mortel. Il n’a pas été créé avec notre corps, il ne périra pas lorsque notre corps périra. Non pas parce qu’il continue de vivre après la mort de notre corps, mais plutôt parce qu’il n’est jamais entré dans le flot du temps pour commencer.
Et on en arrive au Sûtra du Cœur, à savoir la vacuité de toute chose et de tout phénomène. Le mantra de la perfection de connaissance transcendante a été proclamé ainsi :
" Om gaté gaté paragaté parasamgaté bodhi svaha. (Aller, aller, aller au-delà, au-delà du par delà, que l’éveil soit réalisé).


La place du Dieu suprême, dans l'hindouisme de l'époque, était tenue par Brahmâ, qui intervient à plusieurs reprises dans les textes canoniques.

Comme le Bouddha ne reconnaît pas sa valeur fondatrice du monde et de la société brahmaniques qu'il critique, la place que tient Brahmâ est évidemment subordonnée et il apparaît parfois comme un supporter du Bouddha, qu'il honore et sert.
Mais la différence entre eux est clarifiée quand le Canon reproche à Brahmâ de se prendre pour l'être pur et créateur et de se limiter à ce point de vue.
Un texte du Majjhima Nikâya expose comme suit une mésaventure de Brahmâ lorsqu'il affirme sa toute puissance.
Avec humour, le Bouddha se présente alors devant lui et accomplit un prodige, dont Brahmâm est incapable, en disparaissant à sa vue.

Bouddha et Brahmâ

Mais la voix du Bouddha demeure audible et récite la stance suivante :

"J'ai vu la peur en chaque mode d'être
Et dans l'être la recherche du non-être,
Je n'affirme aucun mode d'être,
Ni ne m'attache à aucun délice de l'existence."

En termes philosophiques, le Bouddha prend aussi en compte l'au-dela de l'être, le non-être et non-manifesté.
On sait qu'il exprime le but de la voie en mode apophatique, comme la théologie dite négative, chrétienne. (théologie qui nie que l’on puisse définir Dieu par des termes positifs et les remplace par des termes négatifs (on dit plutôt : théologie négative). L'absolu divin, non-duel, impersonnel, est donc bien reconnu par le bouddhsme.

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