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Renaissance ou réincarnation

Philosophie

La RENAISSANCE,
la REINCARNATION

... mais la réincarnation n'est pas le renaissance d'un "moi"

La renaissance peut se définir comme étant le fait qu'après la mort, il y a une autre vie, et à la fin de celle-ci une autre, et une autre, ainsi de suite. Cette présente vie à été précédée de plusieurs autres vies. Le nom que l'on donne à ce cycle de naissance et de mort est le samsara et le samsara prend fin par le nirvana.
La continuité de l'expérience : voir à ce sujet les pages "le bardo" "le karma" "la roue de la vie" 4 pages avec "la renaissance" qui sont très liées.

Pour les amateurs de DVD, voici 2 très beaux films ; Little Buddha (sur les renaissances successives) et Samsara (sur le cycle des existences conditionnées)


Synopsis : Un vieux moine bouddhiste venu du royaume himalayen du Bhoutan, initie Jesse, un jeune américain de Seattle, réincarnation possible d'un lama, à sa religion et sa culture en lui racontant la légende de Bouddha. Ses parents, Lisa et Dean acceptent que Jesse parte pour le Bhoutan. Un fascinant parcours initiatique qui le mènera à la cour du prince Siddhârtha et à l'aube du bouddhisme...


Synopsis : Après trois ans, trois mois et trois jours de réclusion volontaire dans un ermitage perdu du Ladakh, une région reculée au Nord de l'Inde, Tashi émerge d'une transe profonde. Il récupère ses forces vitales dans le monastère bouddhiste où il vit depuis l'âge de cinq ans. De retour auprès de ses compagnons lamas, il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles. Au cours d'une expédition dans un village voisin, il fait la connaissance de Pema, une jeune femme dont il tombe amoureux. Des doutes l'assaillent et ébranlent son engagement spirituel.

Le nirvana : Le nirvana s'avère difficile à expliquer, seuls ceux qui on rejoint ses rives, tels les bouddhas, peuvent le décrire avec le plus de précision. Pour commencer, ce n'est pas un lieu où l'on va après sa mort, comme le paradis pour les chrétiens. C'est plutôt un état paisible dans lequel il n'y a plus de souffrances.

Bouddha a parlé du nirvana dans des paraboles telles que celle de la lampe à huile: de même qu'une lampe s'éteint faute d'huile, l'homme qui n'alimente plus les feux de ses désirs s'éteint définitivement. On pourrait donc le définir comme l'anéantissement de tout désir, celui d'exister et celui de ne pas exister. Il est délivrance de la chaîne des réincarnations, du samsara.

La traduction de ce mot signifie cessation, extinction, sous-entendu celle du cycle des renaissances (le samsara) et des souffrances. Ceux qui atteignent le nirvana sont appelés des bouddhas. Pour obtenir le nirvana, il faut la réalisation de la vacuité et l'élimination de tout le mauvais karma. Une fois que ces éléments (vacuité et élimination du mauvais karma) sont mis en commun, on dit que la personne obtient l'illumination. L'illumination conduit au nirvana dans lequel on entre à la mort. Les animaux aussi se réincarnent, et un être peut passer d'une condition à une autre (d’homme à animal, le contraire étant aussi possible). Les plantes ne sont pas considérées comme pouvant se réincarner puisque elles sont dénuées de conscience.




Pour mieux expliquer,

quoi de mieux qu'une citation
de l'Océan de Sagesse,
Tenzin Gyatso, le 14e Dalaï-Lama


« L'interprétation bouddhiste du concept de naissance est basée principalement sur la notion de continuité de la conscience. Prenons, par exemple, le monde physique : nous considérons que l'on peut remonter à l’origine de tous les éléments de notre univers actuel - et même au niveau microscopique - jusqu'à un point initial où tous les éléments du monde matériel sont condensés dans ce que l'on appelle en termes techniques des « particules d'espace ».

Ces particules sont, à leur tour, l'état résultant de la désintégration d'un univers précédent. Il existe donc un cycle constant dans lequel l'univers évolue, se désintègre et revient à l'existence.

Notre esprit fonctionne de manière analogue. Il est tout à fait évident que nous possédons ce que nous appelons «esprit ou conscience» notre expérience en témoigne. Il est aussi manifeste, que ce que nous appelons «esprit ou conscience » est sujet au changement, quand il est exposé à différentes conditions et circonstances. C'est là une preuve de sa nature variable d'instant en instant, de sa prédisposition à se modifier. Il est également évident qu'au niveau le plus grossier « l'esprit », ou « conscience », est intimement lié aux états physiologiques du corps; En fait, il dépend d'eux.

Pourtant, il doit exister une certaine base, une énergie, une source qui permet à l'esprit dans son interaction avec les particules matérielles, de produire des êtres vivants conscients. Tout comme, au plan matériel, cette base est aussi, sans aucun doute, en continuité avec le passé. Si donc vous remontez l'origine de notre esprit actuel, de notre conscience présente, vous vous apercevrez que, de même que pour l'origine de l'univers matériel, vous remontez alors à l'origine de la continuité de l'esprit jusqu'à une dimension infinie.

Comme vous pouvez le constater, la continuité de l'esprit est sans origine. Par conséquent, il doit exister des renaissances successives pour rendre ce continuum de l'esprit possible. Le bouddhisme croit en la causalité universelle tout est soumis au changement, à des causes et à des conditions. Il n'accorde donc aucune place à un Créateur divin, ni à une « génération spontanée » des êtres. Tout se manifeste au contraire comme une conséquence de causes et de conditions.

Ainsi l'état présent de l' « esprit », ou « conscience », résulte-t-il de ses instants précédents. Les causes et conditions dont nous parlons sont principalement de deux types : les « causes » substantielles qui sont à l'origine de ce qui se produit, et les différents « facteurs » qui contribuent à produire la situation de causalité. Dans le cas de l'esprit et du corps, bien que l'un puisse affecter l'autre, l'un ne peut pas devenir la substance de l'autre... Bien que l'esprit et la matière dépendent l'un de l'autre, l'un ne peut être la cause substantielle de l'autre. C'est sur cette base que le bouddhisme accepte la notion de "renaissance."

Le terme renaissance est préférable au terme réincarnation puisque la réincarnation présuppose qu'il y a une entité distincte, un moi, qui existe, ce qui n'est pas une croyance bouddhique.
Le bouddhisme affirme que le courant mental du défunt peut éventuellement s'incarner lors de la conception d'un nouvel être, dont il constituera le noyau psychique porteur des influences dynamiques du passé.




POUR ILLUSTRER !


Pour illustrer : La cause substantielle serait la graine qui en se transformant produit le germe – Et le facteur auxiliaire serait le soleil et l’humidité…

  • Cause substantielle : où le matériau de la cause devient celui de l’effet
  • Facteur auxiliaire : où un événement en produit un autre, sans toutefois qu’il y ait transformation de l’un en l’autre.

La graine est la cause du germe – le soleil et l’humidité en sont les facteurs, simple, non ?...



EXPLICATION
Pour expliquer la continuité, c'est donc la causalité et le devenir qui sont mis en avant plutôt que l'être ou l'essence du phénomène. L'existence toute relative du phénomène tient tout entière dans son efficience, c'est à dire sa capacité à engendrer d'autres phénomènes corrélés.
"Un grain de riz dépourvu de rizéité"
Ainsi le grain de riz, le germe qui en surgit, puis le plan de riz, ne sont pas un unique phénomène caractérisé par une "rizéité" inchangée malgré les transformations subies.
On ne dira pas non plus que le plan de riz final est contenu en puissance dans le grain de riz initial, mais plutôt que le phénomène grain de riz est identifiable à ses caractéristiques : sa forme, sa dureté et son efficience, la capacité de produire un germe de riz.
Lorsque apparaît la pousse, le grain n'existe plus. El la pousse n'ayant ni la forme ni la consistance du grain est un phénomène distinct du grain de riz, même si elle participe de la même série causale.
Il en va de même pour la plante adulte. On admet certes que ces trois phénomènes participent de la même série causale puisqu'ils s'engendrent les uns les autres, selon un ordre déterminé, mais on les distingue en tant que phénomènes transitoires.




NOUS DEVONS DEPASSER LES IDEES DE NAISSANCE ET DE MORT, de l'un et du multiple, d'aller et venir, de permanence et d'annihilation !

Mais où part la flamme ?
Il n'y aurait pas de renaissance si, au moment de la mort, nous disparaissions comme s'éteint une flamme soufflée...
Mais la flamme est vacuité, et le vide ne saurait mourir !!!



Quel était votre visage, avant la naissance de vos parents ?
Naître est une idée qui signifie que quelque chose naît à partir de rien.
Si nous observons profondément les choses, nous voyons qu'elles ne sont pas ainsi.
Une chose ne peut venir de rien.
Nous existions déjà avant notre naissance, sous une forme différente.



Maintenant, je brûle ma feuille de papier, qui contient tout l'univers !
Le papier ne cesse pas d'exister, il devient de la chaleur, des cendres, de la fumée.
La chaleur pénètre le cosmos. La fumée et d'autres gaz s'élèvent dans l'air et forment des nuages qui produisent de la pluie. Les cendres tombent par terre et nourrissent le sol. La pluie et le soleil sont deux conditions nécessaires pour que les arbres puissent pousser. Plus tard, l'arbre peut à nouveau devenir une feuille de papier.
Avant de naître j'étais ailleurs, et quand je serai mort, je serai encore ailleurs ou ici ! Mais nous savons qu'"ici" et "ailleurs" ne sont que des concepts et qu'on peut trouver chaque endroit ailleurs.
En réalité, il n'y a nulle part où aller et nulle part d'où l'on vienne dans la dimension ultime.



Savez-vous que quand un organisme vivant meurt et se décompose, ses atomes sont libérés dans l'environnement, puis intégrés dans d'autres organismes ?
Ainsi, nous inhalons encore aujourd'hui des millions de noyaux d'atomes partis en fumée lors du supplice de Jeanne d'Arc en 1431 !
Le simple acte de respirer nous relie à tous les êtres qui ont vécu sur le globe.



Nous savons que nous ne sommes jamais nés, et que nous ne mourrons jamais.
La vague de la mer, naît et meurt, elle est plus ou moins belle, elle est haute ou basse !...
Mais nous ne pouvons pas appliquer ces notions à l'eau !
Cette vision profonde, suffit à faire disparaître notre manque !
Ce serait triste pour la vague de ne pas savoir qu'elle est aussi l'eau. Elle penserait alors : "un jour je vais mourir".


L'histoire de la feuille de papier est très semblable à la nôtre.
Avant de naître, nous étions déjà dans....... nos ancêtres ! Le jour de notre naissance n'était qu'un jour de continuation.
Au lieu de chanter chaque année "Joyeux Anniversaire !" nous devrions chanter "Joyeuse Continuation !"




Question :
Alors le «Pierre» qui renaît, est-il le même que celui qui l’a précédé ?
Réponse :
NI LE MEME, NI UN AUTRE


Il y a eu des kilos de littérature écrits à ce sujet, mais il y a une réponse définitive qui a été donnée dans le canon : Moi, Pierre qui renaît c’est NI LE MEME, NI UN AUTRE. Celui qui est mort et dont je suis «la suite» il est évident qu’il était différent de moi. Pourtant je supporte un certain nombre des conséquences de ce qu’il a fait – par contre le noyau de la conscience de renaissance est-il identifiable à mon prédécesseur ou à moi-même ? Bien sûr que non. La conscience de base elle est identifiable à la nature de bouddha, parfaite, immortelle, toute pure, omnisciente… ce qui ne me caractérise pas du tout. Donc au sens ultime, je ne suis pas le même et pourtant je ne suis pas un autre.



On peut comparer cela à une bougie qui avant de s'éteindre, allumerait une autre bougie, laquelle allumerait une troisième et ainsi de suite. Au bout de la chaîne, la flamme n'est ni la même, ni différente !


Voyons de plus près : la fécondation nécessite le sperme paternel, l’ovule de la mère et le «gandaba» qui est le nom que l’on donnait à un dieu inférieur de l’hindouisme. Donc, c’est à la fois Pierre qui se réincarne, mais c’est intéressant de voir que le bouddhisme lui donne le nom d’un dieu qui est libre de l’espace et du temps.
En effet, l’être du Bardo n’est pas soumis aux contingences spatiales, aux limitations matérielles et aux limitations temporelles de la même façon que nous. Donc il est relativement libre et c’est cet élément psychique qui va permettre la fécondation – l’embryon ne se développe pas si la conscience d’un être vivant ne descend pas dans la matrice. Si la conscience se détourne, la grossesse s’interrompt – ça c’est une conception qui serait intéressante de discuter dans la médecine moderne, sur les causes des avortements – donc cet être «gandaba» est bien la condition nécessaire de la continuité de l’existence entre le précédent et le suivant.



A SAVOIR !... (Ailleurs que dans le "bouddhisme" !)




Ian Stevenson (né le 31 octobre 1918 à Montréal au Canada et mort le 8 février 2007 à Charlottesville aux États-Unis), est un professeur et un psychiatre et le fondateur de la recherche scientifique sur la réincarnation.
De 1967 à sa mort, il fut le directeur de la Division sur les Études de la Personnalité (DOPS) et professeur du Département de Psychiatrie à l'Université de Virginie. Il est plus connu pour avoir collecté et méticuleusement recherché des cas d'enfants s'étant rappelés leurs vies antérieures. (Spontanément, sans l'aide de l'hypnose).
Ian Stevenson publie seulement pour les communautés scientifiques et académiques; ses publications sont densément fournies en détails de recherche et arguments académiques et sont difficiles à suivre pour le lecteur moyen. Ses recherches, quelque 3000 cas d'étude, fournissent des témoignages suggestifs de réincarnation

La réincarnation. Ce sujet, controversé depuis l'Antiquité, a captivé cet éminent professeur de l'université de Charlottesville, en Virginie.
Comment le phénomène de la réincarnation peut-il être envisagé par un esprit rationnel ? Un être humain est-il capable de se rappeler avoir vécu sur terre une vie antérieure à la sienne ?
Oui, affirme Ian Stevenson. Mais ces souvenirs sont rapportés par un très jeune enfant. Quand ce très jeune enfant dit se rappeler des bribes d'événements de sa vie antérieure, qu'il en fait un récit circonstancié, on se rend compte, après enquête, qu'il n'a pas pu en prendre connaissance dans sa seconde vie.
Comment expliquer l'exactitude de ses souvenirs ? Cette hypothèse devient alors plausible: l'enfant aurait réellement vécu une vie antérieure, présente à sa mémoire.
Ian Stevenson, directeur de recherches neuropsychiatriques, spécialisé dans la médecine comportementale, a étudié ces phénomènes, avec son équipe de chercheurs, depuis quelque vingt ans, emboîtant le pas à quelques-uns des plus grands penseurs de l'histoire de l'humanité, Pythagore, Platon, Plotin, Origène, Kant, Fichte, Schopenhauer entre autres. les conclusions auxquelles il parvient ont de quoi bouleverser nos certitudes, notre compréhension du cerveau humain, notre approche du paranormal.


Voir dans la "MEDITATION DU MOIS">>>
de janvier 2013
Réincarnation, renaissance, résurrection, remanifestation

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