MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité


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Autel et Temple bouddhiste

Bouddhisme

UN AUTEL BOUDDHISTE CHEZ SOI
Ville, code postal : j'habite l'autel


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Il faut préciser avant tout qu'un autel bouddhiste n'est pas un lieu où l'on viendrait vénérer un dieu ou une divinité quelconque, car le bouddhisme explique bien que les divinités, tels que les yidams n'ont pas de réalité propre, ce qui signifie qu'elles n'existent qu'en nous même.
Autre question :
Pourquoi le Bouddha est-il vénéré ?

  • Le Bouddha n'est pas vénéré comme un Dieu, ou comme un saint, mais comme le sage ultime, comme la personnification de l'Eveil. Le mot sanscrit "bouddha", signifie "celui qui a réalisé", celui qui a assimilé la vérité, et le mot par lequel il est traduit en tibétain, "sanguié", est composé de deux syllabes : "sang" signifie qu'il a "dissipé" tout ce qui voile la connaissance et aussi qu'il s'est "éveillé" de la nuit de l'ignorance, et "guié" signifie qu'il a "développé" tout ce qui est à développer, c'est-à-dire toutes les qualités spirituelles et humaines de connaissance et de compassion.


Les bouddhistes ayant pris refuge et ayant une pratique régulière, ont un autel bouddhiste chez eux, mais pourquoi ?

  • La réponse semble évidente : pour pratiquer.


Le bouddhisme est-il une religion ?


Si l’on entend par religion, la reconnaissance et le culte d’un dieu créateur tout puissant de qui dépend la destinée humaine, le bouddhisme n’est pas une religion. Le Bouddha affirme que la destinée de l’homme dépend de lui-même, de sa pensée, de ses paroles, de ses actes. L’homme est complètement responsable de son bonheur comme de ses malheurs.
Si l’on entend par religion, une organisation cultuelle avec des rites, des prières... ., on peut dire que le bouddhisme est une religion, car les bouddhistes ont le culte du Bouddha, du Dharma et du sangha. ils les considèrent comme des modèles parfaits à suivre.


Quand au Bouddha placé sur l'autel ce n'est pas lui physiquement qui est vénéré, mais ce qu'il représente, à savoir la partie de nous qui est éveillée.
On ne se prosterne donc, et on ne vénère que les parties positives de nous même, et non pas un être tiers qui serait perçu comme supérieur à nous même, comme c'est le cas dans les autres religions en général...



On peut assimiler la déité illusoire sur laquelle on médite au créateur de l’univers et penser que si on a foi en elle, elle nous accordera des pouvoirs, une longue vie, la richesse et je ne sais quoi encore...
Les déités sur lesquelles médite le pratiquant du bouddhisme, ne sont pas des dieux extérieurs à soi, mais des formes représentant sa propre réalité intérieure, sa nature ultime, dans le but de transformer son esprit.

Il y a la récitation de mantras. Les mantras sont des syllabes qui, la plupart du temps, n’ont pas de signification propre. C’est le contraire même de la prière. Dans la prière chrétienne on adresse un vœu à une entité qui est extérieure et supérieure à l’homme. Dans la prière bouddhique on adresse un vœu à soi-même, à notre nature de bouddha. Lorsque l’on prie devant une statue du Bouddha, on ne vénère pas cette statue en tant qu’elle, cette statue est uniquement là pour nous rappeler que nous avons tous en nous une nature de bouddha qu’il faut réveiller par la méditation et la prière.

Il y a la contemplation de mandalas. Les mandalas sont des formes qui symbolisent le sans-formes. Il est plus facile de méditer sur quelque chose de concret afin d’arriver à une certaine forme d’abstraction, plutôt que de tenter directement de méditer sur de l’abstrait.

C’est pourquoi, dans le bouddhisme il y a une quantité de divinités. Ces divinités, ce sont des archétypes de concepts tels que la compassion, l’altruisme etc.… Il est plus facile, par exemple, de méditer sur Avalokiteshvara, qui est le bodhisattva de la grande compassion, afin de ne faire qu’un avec ce bouddha et par la suite ne faire qu’un avec le concept de compassion, plutôt que d’essayer directement de ne faire qu’un avec ce concept de compassion.




SYMBOLIQUE DES BOLS A OFFRANDES


Il s’agit dans son ensemble d’un présentoir à offrandes (tche-sham) adressées aux bouddhas et aux divinités présents sous forme de statues. Les bols d’offrandes (héritage des traditionnelles offrandes indiennes des Rajahs) et les lumières occupent une place de choix avec le mandala (représentation de l’univers).


L'origine des offrandes vient du fait qu'en Inde, lorsqu'un invité de marque venait dans le palais d'un rajah, on lui proposait à boire pour se désaltérer de son voyage, puis on lui lavait les pieds. On lui présentait ensuite des fleurs de l'encens et de la lumière pour que cela lui procure de la joie et stimule son olfaction. Enfin on lui permettait de se parfumer avant d'aller se servir un bon repas ainsi que d'écouter de la musique...


Il est important de se rappeler que ce qui compte est le symbolisme de ces objets et de ce qu'ils représentent. L'objet en tant que tel n'a aucune importance ni aucun «effet» par lui même.

Ces offrandes sont offertes dans 7 bols (la lumière étant généralement une lampe à beurre, à huile, une bougie ou bien une veilleuse électrique). Chaque offrande à une correspondance symbolique.


  • L’eau pour boire apaise la chaleur des passions
  • L’eau lustrale lave notre esprit des empreintes négatives et des voiles
  • Les fleurs ouvrent le lotus de la félicité
  • L’encens révèle la vraie nature de la manifestation
  • La lumière conduit à la claire lumière de l’esprit
  • L’eau parfumée fait naître la sagesse jointe à la compassion
  • La nourriture met en mouvement la dynamique de la sagesse
  • La musique préfigure les qualités rayonnantes de l’éveil




Si tous les pratiquants du bouddhisme ne connaissent pas la doctrine et le symbolisme dans le détail,

  • visitez la page suivante "RITUEL ET SYMBOLISME"... les actes de la vie ordinaire


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SYMBOLIQUE DU TEMPLE
BOUDDHISTE

Monastère de Shechen - Bodnath - Népal


Le Temple est construit selon des règles traditionnelles qui en font, pour qui sait les déchiffrer un enseignement spirituel complet inscrit dans la pierre.

En voici les principaux éléments

Les marches du porche
symbolisent les quatre attentions Parfaites, c'est à dire la faculté d'être totalement présent à l'ensemble de notre expérience extérieure et intérieure (l'attention parfaite au monde extérieur , au corps , aux sensations et aux phénomènes
Les piliers du porche
représentent les quatre nobles vérités énoncées par le Bouddha lors de son premier enseignement. Après avoir obtenu l'Eveil Suprême à Bodh-gayâ, le Bouddha hésita un moment avant de transmettre aux hommes la connaissance qui était maintenant sienne, se demandant si elle pourrait être reçue. S'étant finalement résolu, il donna un premier cycle d'enseignements au parc des gazelles, près de Bénarès. Il y exposa en particulier les quatre nobles vérités qui expliquent quelle est notre situation présente, fondamentalement marquée par la souffrance et comment aller au delà de cette souffrance (Vérité de la souffrance, la Vérité de l'origine de la souffrance, la Vérité de la cessation de la souffrance, la Vérité du chemin).
La porte d'entrée
symbolise l'entrée dans le chemin de la libération
Les quatre cotés de l'édifice
désignent l'accomplissement spontané des quatre types d'activité par lesquels un être accomplit le bien des êtres ordinaires (l'activité de pacification, l'activité d'accroissement des qualités et des biens matériels, l'activité de domination, et l'activité violente).
Les trois niveaux du Temple
correspondent aux trois corps de l'Eveil aboutissement du chemin. L'être d'un Bouddha s'exprime simultanément selon trois aspects dont l'essence est Une (corps Absolu désigne l'infinité non-manifestée de son esprit, le corps de Gloire en est l'expression dans un domaine de manifestation lumineuse inaccessible aux hommes ordinaires, le corps d'émanation est l'expression dans une incarnation humaine ou autre).
La marquise
(au dessus du porche) marque la prééminence du Dharma c'est à dire du spirituel sur le temporel.
La frise rouge
(qui ceinture le haut du premier niveau) représente l'établissement des êtres dans les lieux de Grande Félicité, c'est à dire les champs purs de manifestation où apparaît le corps de Gloire d'un Bouddha.
Les lotus
qui entrent dans la décoration, désignent l'absence d'imperfections ou de défauts dans l'Eveil.
Les embouts de poutre
(dans la frise rouge) symbolisent le rayonnement de mille Lumières portant la grâce de l'Eveil.
Les fenêtres
correspondent à la vision illimitée qui perçoit simultanément dans les dix directions les quatre points cardinaux , les quatre directions intermédiaires, ainsi que le nadir et le zénith.
Le toit
désigne la fin de l'affliction.
La Roue entre les deux biches
porte l'énoncé du Dharma dans les dix directions.
Les deux biches
attentives au Dharma, marquent que sont dissipées les ténèbres de l'inintelligence et qu'est obtenu le chemin parfait menant à la paix et au bonheur.
La Roue des six syllabes
(Om Mani Pèmé Houng, mantra d'Avalokitésvara) conduit la libération par le simple fait de la voir, d'entendre le mantra qui y est inscrit, d'y penser ou de la toucher.
La Roue
marquée du mantra de Kalatchakra, désigne la Roue qui dissipe toute imperfection de l'univers et des êtres, et qui fait s'épanouir toutes qualités, symbolise le fondement de la voie ouest le code éthique des dix vertus : ne pas tuer, ne pas voler etc. ... le chemin progressif des dix terres de Bodhisattva (dix degrés qui conduisent depuis la première étape de la libération jusqu'à la Plénitude de l'Eveil ainsi que les dix forces qui sont celles de l'esprit d'un Bouddha).
Les attributs
symboliques des cinq Bouddhas Patriarches (la Roue, le Vajra, le Joyau, le Lotus) et désignent du point de vue de notre état actuel les cinq agrégats (les formes, les sensations, les perceptions, les facteurs mentaux et les consciences, qui conditionnent notre appréhension duelle de la réalité), du point de vue de la progression spirituelle les cinq chemins (chemins de l'accumulation de la jonction de la vision, de la méditation et de la non-étude du point de vue du résultat les cinq corps des Bouddhas Patriarches).

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