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La conférence des parties

Evolution



La conférence de Copenhague au Danemark
appelée COP 15 (pour "15ème Conférence des Parties") s'est tenue du 7 au 19 décembre 2009.


COPENHAGUE PATINE... A qui la faute ?

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CONCLUSION et à méditer... par Matthieu Ricard

"Le triomphe éphémère de l'égoïsme sectaire"
Imaginez
un bateau avarié dans lequel il serait nécessaire d’utiliser toute la puissance des machines pour pomper l’eau des cales. Mais les passagers de première classe veulent continuer à utiliser l’air conditionné et autres facilités, et les passagers de deuxième classe ont pour seule préoccupation de se faire surclasser en première. Bientôt, tout le monde coule, après avoir utilisé ou tenté d’utiliser l’air conditionné pendant quelques heures de plus, au lieu d’être tous sauvés. Sur un bateau normal, un capitaine prend les mesures nécessaires pour empêcher le naufrage. Ici, les passagers insistaient pour être leurs propres chefs.

L’approche actuelle de l’environnement, des changements climatiques et d’autres défis pressants de notre époque (désarmement, régulation de l’avidité qui mène le libre marché économique, etc.) est celle de tribus se disputant l’usufruit et la propriété d’un bateau qui coule, d’une forêt en feu et d’une bombe à retardement. A Copenhague, ils ont imposé leurs volontés… pour le moment.

Les chefs d’états se sont comportés comme les chefs de grandes tribus. Certains sont peut-être plus sages que les autres, mais ils n’ont guère d’influence sur les autres tribus, parfois même sur leur propre tribu.

Les problèmes mondiaux ne peuvent être traités que par des institutions transnationales. Dans un monde global, les chefs d’Etats devraient jouer le rôle de gouverneurs de provinces, qui administrent les affaires locales et déférer à une autorité transnationale lors le sort du monde entier est en jeu. Personne n’en veut ? Bien. Alors nagez maintenant.



La conférence de Cancun au Mexique
appelée COP 16 (pour "16 ème Conférence des Parties") s'est tenue du 29 novembre au 10 décembre 2010.

Par RFI
Après douze jours de travaux, la Convention des Nations unies sur le climat a reçu un vote positif. Un an après l'échec des mêmes négociations à Copenhague, l'intégralité de l'accord proposé a été adoptée, à la quasi-unanimité des 192 pays présents. Seule la Bolivie s'est prononcée contre. L'Afrique responsable de moins de 5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde subit néanmoins de plein fouet les effets du changement climatique. Concernée au premier chef par cet accord qu’elle a validé, elle a aussi accepté de faire certaines concessions.

14/12/2010 - Sommet de Cancun: les conclusions

Au Mexique, le Sommet de Cancun sur le changement climatique s'est terminé en affichant des conclusions encourageantes : un accord commun de la communauté internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que d'autres avancées significatives.

La 16e Conférence des parties à la Convention sur le changement climatique est finalement parvenue à adopter une série de mesures et accords, notamment des "engagements formels en matière d'atténuation des effets du changement climatique et un droit de regard accru en ce domaine". Ils prévoient des actions concrètes pour la protection des forêts de la planète, ainsi que la création d'un fonds vert pour financer sur le long terme l'appui aux pays en développement. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, a adressé à la presse un communiqué le lendemain de la clôture de la Conférence des parties à la Convention cadre de l'ONU sur le changement climatique (CCNUCC). "A Cancun, les gouvernements sont parvenus à un accord sur un paquet de mesures pour construire ensemble un future à faible émission de carbone et préparé au changement du climat. (...) Ces mesures comprennent : la formalisation des promesses de réduction des émissions, garantir l'augmentation de la responsabilité de chacun de prendre des mesures concrètes pour protéger les forêts mondiales qui comptent pour près d'un cinquième des émissions globales de carbone, établir un fond sur le financement de la lutte contre le changement climatique sur le long terme, s'accorder pour combler les différences entre la première et la seconde période du Protocol de Kyoto renforcer la coopération technologique et favoriser l'adaptation des populations les plus vulnérables au changement climatique. (...) Les États ont démontré que les Nations Unies pouvaient obtenir des résultats sur l'un des défis global les plus importants. (...) Bien qu'il reste beaucoup de travail à accomplir, le succès de la Conférence sur la changement climatique de Cancun a mis le monde sur la voie d'une planète plus sûre, plus prospère et plus durable pour tous."La prochaine Conférence des parties à la Convention aura lieu dans un an à Durban, en Afrique du Sud.
Source : http://www.podcastjournal.net

Bien qu’aucun accord n’ait été signé, un paquet équilibré de décisions a été adopté. En effet, les gouvernements ont convenu d'un ensemble de décisions qui favoriseront les discussions au cours de la prochaine année, avec pour objectif, un accord final à l'issue de la COP17 à Durban, en Afrique du Sud, peut on lire dans un communiqué de presse.

COP 16 à Cancun : peut mieux faire Pour Gordon Shepherd, Leader de la Global Climate Initiative WWF : « Après Copenhague, nous espérions que Cancun verrait naître un accord mondial sur le climat. A l'issue de ces deux semaines de négociations, nous pouvons mesurer des progrès dans de nombreux domaines, il reste cependant encore beaucoup de travail et de grand défis politiques à relever. » Un résultat forcément décevant même si un but a été atteint : poursuivre le processus multilatéral de négociations. Les Etats ont reconnu qu'il était impératif de diminuer les émissions de GES de 25 à 40 % d'ici à 2020 pour pouvoir atteindre une limitation de la hausse des températures de 2°C. L'enjeu à Durban sera de taille pour pouvoir garantir ces accords.

Cancun : un accord à l’arraché et l’Afrique se prépare à accueillir le prochain sommet



Durban (Afrique du sud) : 28 novembre - 10 décembre 2011
195 pays se sont mis d'accord sur une feuille de route pour un pacte sur le climat.

11 DEC : Les négociations ont duré jusqu'à l'aube. Les 195 pays réunis à Durban, en Afrique du Sud, pour une grande conférence sur le climat, ont fini par se mettre d'accord sur une feuille de route vers un accord en 2015. Pour la première fois, cette feuille de route englobe tous les pays pour lutter contre le réchauffement. Deux ans après l'échec cuisant de Copenhague, les pays vont donc pouvoir écrire une suite au protocole de Kyoto, qui s'arrête en 2012.
Pour l'heure, le texte laisse en suspens la question du caractère contraignant du futur pacte climatique. Et l'accord ne s'accompagne pas d'une hausse du niveau des promesses des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, qui sont actuellement insuffisantes pour contenir le réchauffement climatique sous le seuil des 2°C.
Le protocole de Kyoto prolongé
Les termes de l'accord futur demeurent vagues : les 195 pays le décrivent comme "un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale". Il devrait entrer en vigueur à partir de 2020. D'ici là, le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005 et prévu jusqu'en 2012, sera prolongé.
Le protocole de Kyoto impose aux pays industrialisés, à l'exception des Etats-Unis qui n'ont pas ratifié le texte, de réduire leurs émissions de six substances responsables du réchauffement, dont le CO2. Les pays en développement ont largement insisté sur cette question, rappelant à de nombreuses reprises que le Nord a une responsabilité "historique" dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère".
Mise en place du Fonds vert
La décision de Durban rend en outre opérationnel le Fonds vert, un mécanisme financier décidé à Cancun en 2010. Son but : aider les pays en développement à faire face au changement climatique. Il acheminera les financements à partir de 2013, et montera en puissance jusqu'en 2020. A partir de cette date, les pays industrialisés ont promis de verser chaque année 100 milliards de dollars.
D'autres décisions prises à Cancun devaient également être mises en œuvre à Durban, notamment sur le sujet de la transparence et de la vérification possible des actions des différents pays. Il s'agirait, pour les pays développés, de mieux suivre les actions au fur et à mesure, et pas seulement à la fin, en vérifiant après coup si l'objectif a été atteint.

A suivre...

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