MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité


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juin 2013

Méditation du mois


On peut quitter les sentiers du monde, pour suivre celui qui mène au centre de Soi

LE CHEMINEMENT VERS L'EVEIL, ET L'EPANOUISSEMENT DE SOI

"Avant" dans notre pratique on avait le sentiment d'avoir quelque chose à faire, une pratique à suivre. Il existait une séparation entre soi et la pratique. Ce dualisme séparait le spirituel du non-spirituel.
Lorsqu'on avait fusionné avec la pratique, il y avait encore l'idée du "moi", du "je" qui pratiquait.
Jusque-là, la notion de soi était très présente. Maintenant, elle aussi a disparu.

LE RETOUR A LA SOURCE


«Trop de pas ont été portés vers le retour à la racine et à la source des choses.
Il aurait mieux valut être aveugle et sourd depuis le commencement.
Habitant dans sa propre demeure, indifférent aux choses et à leur contraire,
la rivière coule tranquillement et les fleurs sont rouges.»

Dans ce tableau, la rivière coule, les fleurs s’épanouissent et les oiseaux chantent.
La pratique ne s’arrête pas à la vacuité. Si on s’attache à la vacuité, on risque d’aboutir à la séparation et à l’isolement.
Il faut poursuivre, retourner dans le monde où «s’étant oublié soi, on est éveillé par toute chose».
On saisit l’interdépendance dans laquelle toute vie prend sa source.


Au petit déjeuner, le matin, lorsqu’on mange une tranche de pain, on se sent relié au blé, aux jeunes plants, à la terre, au soleil, à la pluie, et l’on apprécie les efforts de tous ceux qui ont contribué à l’existence de cette tranche de pain. Lorsqu’on voit une herbe balancée par le vent, on balance en communion avec elle.

La vie conserve son caractère ordinaire. Cependant on porte sur elle un regard différent. Tout devient l’expression de la vérité et de la conscience, et cette expression nous est adressée.
On ne reste plus simplement à la surface des choses, on perçoit la relation intime qui nous unit à toute chose, sans que l’on s’y attache ni qu’on la rejette.
On n’est plus prisonnier de soi ; on est totalement ouvert au monde. On ne se sent plus effrayé mais, au contraire, euphorique.
Le monde est soi et le soi est le monde.
Que de pratique pour se rendre compte enfin de ce que l’on avait sous le nez !

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