Juillet 2017 - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Juillet 2017

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Selon le bouddhisme, le monde existe-t-il lorsqu'il n'est par perçu par une conscience ?
Certes, le monde qui nous entoure ne disparaît pas lorsque nous n'en sommes pas conscients. Toutefois, c'est une fausse question puisque, d'une part, la conscience existe et fait partie de l'interdépendance, et, d'autre part, on ne peut concevoir ou décrire ce que serait la réalité en l'absence de la conscience.
S'interroger sur ce qu'elle pourrait être est voué à l'échec, car dès l'instant où la conscience se penche sur cette nature, elle fait déjà partie de l'interdépendance, du conditionnement mutuel : la réalité devient à nouveau notre réalité. Cette position n'est donc pas nihiliste ou idéaliste, puisqu'elle ne nie pas la réalité conventionnelle, celle que nous percevons, et elle n'est pas non plus réaliste ou matérialiste, puisqu'une réalité existant par elle-même n'a pour nous aucun sens. C'est ce que le bouddhisme appelle la Voie médiane.
Le Soutra requis par Sagara rapporte ces paroles du Bouddha : Le sage connaît directement la production interdépendante, et ne prend plus appui sur aucune vue extrême. Il sait que les choses ont des causes, dépendent de circonstances, et que rien n'existe sans causes ni circonstances.
La physique quantique nous apprend que la séparation n’est qu’une illusion
« Ces arbres sont vos poumons. La terre recycle comme vote corps. Les rivières recyclent comme votre circulation. L’air est votre souffle. Alors qu’est-ce que l’on appelle l’environnement ? », Deepak Chopra*, Guérison physique, bien-être émotionnel.  Un nouveau paradigme émerge des décombres du modèle réductionniste. Ce nouveau paradigme dissout l’illusion de la séparation entre quelque chose et quelqu’un.
*Né en Inde en 1946, ayant reçu une double éducation orientale et occidentale, médecin endocrinologue aux États-Unis, Deepak Chopra fait appel dans sa pratique aussi bien à la science médicale occidentale qu'à la philosophie traditionnelle indienne (Védas). Il a été cité par Bill Clinton et Mikhaïl Gorbatchev comme, respectivement, philosophe et pionnier de la médecine alternative.
Apprenons-en davantage sur notre univers
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Comme nous recherchons des unités de matière de plus en plus petites, il est devenu évident pour certains qu’il n’y a peut-être pas d’unité finale qui attend d’être découverte, mais une unité fondamentale pour tout. Le physicien David Bohm, dont le travail est décrit dans l’Univers est hologramme de Michael Talbot, appelle l’unité fondamentale à la fin de chaque matière l’ordre implicite. David Wilcock fait référence à Investigations sur le champ de conscience unitaire.
Une métaphore populaire pour l’univers dans cette nouvelle vision est un hologramme qui projette ce que nous vivons en tant que matière, énergie lumineuse, etc. Une propriété importante des hologrammes est que l’information contenue dans l’ensemble est contenue dans une unité.
Par exemple, si vous coupez un bout de film holographique avec une image d’une pomme en deux, les deux moitiés du film projetteront toujours la pomme entière! (Ceci n’est vrai que pour les vrais hologrammes produits par un faisceau laser à travers un film holographique, pas pour des images de type hologramme et des autocollants comme ceux que l’on trouve sur les cartes de crédit.)
La physique quantique nous apprend que la séparation n’est qu’une illusion
Un des phénomènes en physique quantique qui soutient ce point de vue est appelé la « non localité. » En bref, deux quanta (photons, électrons, etc) peuvent devenir « intriqués » c’est-à-dire que même s’ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux quanta ne sont pas indépendants et il faut les considérer comme un système unique.
Les physiciens ont été stupéfaits car il a semblé que ces particules communiquaient plus vite que la vitesse de la lumière. Cela a conduit à l’idée qu’à un certain niveau ces quanta existent sans emplacement, donc aucune « vitesse » n’est nécessaire.
Puisque cela est contraire à notre expérience et à la façon dont nous avons appris à voir les choses, il est absolument incroyable qu’on puisse penser que les particules se « parlent » quelque part, là où il n’y a aucun emplacement.
Les partisans de la biologie quantique comme Deepak Chopra, montrent les similitudes entre les phénomènes de la physique et la biologie. On peut dire que les cellules de votre corps font la même chose, elles communiquent sans emplacement.
Quel est ce niveau de « non-localité » entre vous et l’Univers ?
Eh bien, c’est la conscience. Votre sens de l’autonomie et de la continuité de l’expérience n’est pas contenu dans votre cerveau ou votre corps en aucune manière, les cellules de votre corps meurent et tout le matériel qui fait votre physique est remplacé en continu tout au long de votre vie. C’est la conscience qui reste et qui vous donne cette expérience.
Ce qui devient clair, c’est que ce que nous vivons comme choses distinctes est en fait une illusion. Puisqu’il n’y a qu’une unité fondamentale alors l’idée que vous soyez en quelque sorte séparé de l’environnement extérieur commence à s’estomper.
La terre dans laquelle vous vivez, c’est vous, vous êtes la terre et tout ce qu’elle contient. Vous êtes l’univers, tout ce qu’il faut pour faire un univers est contenu en chacun de nous.
Rappelez-vous, la conscience n’a pas de limites, les limites à votre conscience, c’est votre imagination.
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